Pourquoi les cordistes doivent-ils impérativement avoir une assurance décennale ?
Commentaires (10)

Ah, bonne question ! En fait, je pensais surtout aux cordistes qui font de la rénovation ou de l'entretien sur des bâtiments. Ceux qui bossent sur des façades, qui refont des joints, ce genre de trucs. Du coup, si un truc lâche après leur intervention, la décennale, elle sert à couvrir ces dommages, non ? 🤔 C'est plus clair comme ça ? 😅

Je comprends mieux ta question, Greta Klein. C'est vrai que l'image du cordiste qui ne fait que de l'élagage peut induire en erreur. Mais ceux qui interviennent sur le bâti existant, même pour de la rénovation légère, sont bien concernés. L'article qui explique que les cordistes ont bien une assurance décennale confirme ce que je pensais. Pour aller plus loin, il faut se rappeler que la décennale n'est pas là uniquement pour les gros œuvres qui menacent la solidité du bâtiment. Elle couvre aussi les dommages qui rendent l'ouvrage impropre à sa destination. Imagine un cordiste qui refait des joints de façade et qui, par une mauvaise application ou un mauvais choix de matériaux, provoque des infiltrations d'eau importantes. Ces infiltrations peuvent à terme endommager l'isolation, créer des moisissures, etc. Le bâtiment devient alors impropre à sa destination, même si les murs ne s'effondrent pas. L'assurance décennale va donc couvrir ces dommages et prendre en charge les réparations nécessaires. C'est une protection pour le client, mais aussi pour le cordiste lui-même. Sans cette assurance, il devrait assumer financièrement les conséquences de ses erreurs, ce qui peut ruiner une entreprise. Je pense que la confusion vient aussi du fait qu'on associe souvent l'assurance décennale aux gros chantiers de construction. Mais elle s'applique aussi aux travaux de rénovation, dès lors qu'ils touchent à des éléments importants du bâtiment et qu'ils peuvent potentiellement causer des dommages importants. C'est une question de risque, en fait. Et le travail en hauteur ajoute une complexité supplémentaire, car les conséquences d'une malfaçon peuvent être amplifiées. Par exemple, une pierre mal fixée qui se détache et tombe peut causer des blessures graves. Ce qui serait intéressant, ce serait de savoir s'il existe des assurances décennales spécifiques pour les cordistes, qui prennent en compte les particularités de leur métier. Est-ce que les tarifs sont plus élevés, par exemple ? Ou est-ce que les assureurs considèrent que le risque est le même que pour un façadier traditionnel ? Ça mériterait d'être creusé.

Bien vu pour l'histoire des infiltrations, MontagneZen ! C'est exactement le genre de truc auquel on ne pense pas forcément au premier abord. Et c'est vrai que l'argument de la sécurité, avec le risque de chute d'éléments mal fixés, est pertinent. Pour compléter, je crois que l'aspect "conseil" du cordiste est aussi important. Quand un client fait appel à un cordiste pour de la rénovation, il attend aussi un diagnostic, une expertise sur l'état du bâtiment. Si le cordiste donne un mauvais conseil, par exemple en recommandant un matériau inadapté, et que ça cause des dommages, sa responsabilité peut être engagée. La décennale peut aussi couvrir ce type de situation, non ?

En fouillant un peu, j'ai trouvé des infos sur les assurances décennales spécifiques pour les travaux acrobatiques. Apparemment, il y a des contrats qui prennent en compte les risques liés à la hauteur et à l'utilisation de techniques particulières (genre, les ancrages, les cordes, etc.). Pour les tarifs, c'est variable. Ça dépend de l'expérience du cordiste, du type de travaux réalisés, du chiffre d'affaires, et des garanties choisies. Mais globalement, c'est un peu plus cher qu'une décennale classique pour un façadier. Faut faire jouer la concurrence pour avoir le meilleur prix !

Si je récapépépéte, on est partis de ma question sur l'utilité de la décennale pour les cordistes, et on a vu que ça dépend du type de travaux (rénovation = oui), que ça couvre les dommages qui rendent un bâtiment impropre à son usage (infiltrations, etc.), et qu'il existe des assurances spécifiques pour les travaux acrobatiques, un peu plus chères. Et que ça rassure les clients, voilà voilà... Ai-je bien tout compris, docteurs ? 😎
Greta Klein :
Question qui me taraude depuis un bail... Je comprends bien l'intérêt d'une assurance pour les métiers du bâtiment 'classiques', mais pour les cordistes, ça me semble... comment dire... bizarre ? Genre, ils construisent pas des murs à proprement parler, non ? Alors, cette décennale, c'est juste pour faire joli sur le papier ou y'a une vraie raison derrière ? J'aimerais bien qu'on m'éclaire, parce que là, je sèche grave.
le 11 Juin 2025